Une ancienne cité médiévale
Laon offre un
patrimoine architectural exceptionnel (cathédrale, anciennes abbayes, Hôtel-Dieu, 8 kilomètres de remparts médiévaux percés de portes monumentales…).
Après les évènements de 1112, la cathédrale est reconstruite, les travaux s’échelonnant de 1155 à 1235.
À cette époque également, à l’ouest du bourg, une petite église, dédiée à Saint Martin, est accordée à l’ordre des Prémontrés. L’abbaye Saint Martin deviendra l’une des plus riches de l’ordre qui essaimera dans l’Europe entière.
Les communautés religieuses sont alors très nombreuses : on y trouve les Chevaliers de l’Ordre du Temple (qui s’établissent en 1123), ou encore les Cordeliers (1254).
Au milieu du XIVème siècle, on peut voir sur le sommet de la montagne, 39 églises et 17 chapelles ou oratoires.
À partir de 1345, la population de Laon ne cessera de décroître. Cette année voit une première épidémie s’abattre sur la ville, puis en 1348 la peste décime près du tiers de la population.
Le pays subira dans la foulée les ravages de la Guerre de Cent Ans, pendant laquelle les Anglais investissent l’Abbaye Saint Vincent en 1359 et l’incendient pour la seconde fois dans son histoire.
Le berceau de Charlemagne
Certaines traditions locales affirment que Charlemagne aurait été conçu, dans la forêt de Samoussy, il est le petit-fils de Charles Martel, fils aîné de Pépin le Bref, Roi des Francs et de Bertrade de Laon.
Samoussy
C’est à SAMOUSSY, petite bourgade paisible, que vit le jour en l’an 726, Bertrade de Laon, mère de Charlemagne.
Son surnom de Berthe au grand pied proviendrait du fait qu’elle avait un pied plus grand que l’autre ! Il est hélas impossible de préciser l’origine de ce surnom. On ne sait pas si son pied faisait du 42, s’il était bot ou si ce qualificatif n’est pas tout simplement un vieux résidu de la légende écrite par Adenet le Roi…